« Ce qui fait notre spécificité, c’est que nous prenons en charge toutes les problématiques liées à la perte de cheveux et de pilosité ». Cette déclaration de Franck Azaïs, directeur général d’ADERANS France depuis le début de l’année 2019, est emblématique de la révolution qui bouleverse le monde des soins et des compléments capillaires. Les cheveux, les sourcils ou la barbe sont aujourd’hui des sujets de première importance, portés par une tendance de l’esthétique et de la mode qui les met en vedette.
Bonjour Franck Azaïs, vous nous ouvrez aujourd’hui les portes d’ADERANS France, pourquoi ?
J’ai pris la direction d’ADERANS France début 2019, avec beaucoup de conviction personnelle car cette entreprise a une vocation sociale noble. Je suis particulièrement heureux que ma prise de fonction, et le nouveau souffle que je veux donner, coïncident avec une mesure publique de grande envergure : la revalorisation par la Sécurité Sociale des remboursements des prothèses capillaires pour les personnes atteintes d’un cancer. Ceux-ci sont passés en quelques années de 76€ maximum à 125€ puis aujourd’hui à 350€. Cette nouvelle législation génère une avancée décisive pour le bien-être des patients et se traduit pour nous par une nouvelle dynamique. Nous avons en effet travaillé nos produits et nos offres pour que nos clients bénéficient d’un juste équilibre entre la meilleure qualité de la prothèse et le montant remboursé. C’est un beau challenge, qui ne fait que commencer !
Décrivez-nous votre démarche personnelle !
Juriste de formation, je respecte des valeurs d’éthique, de confidentialité et d’écoute. Je suis également un spécialiste du domaine, puisque j’assure depuis des années la conduite opérationnelle d’entreprises dans le secteur du soin capillaire. Cette convergence m’a incité à prendre les rênes d’ADERANS France, avec une conviction : « Il n’existe quasiment pas de cas sans solution ». Ce qui fait notre spécificité et nous motive, au-delà de notre volonté d’innover, c’est notre prise en charge de la problématique psychologique. Car tous nos clients et patients sont en situation de souffrance, à des degrés plus ou moins intenses.
Ce manager dynamique et passionné, expert en la matière, nous parle des avancées des diagnostics, traitements et compléments capillaires proposés par Aderans. Mais pas que... Car la nouvelle nomenclature de la Sécurité Sociale, dans laquelle Aderans France s’est fortement impliquée, fait la une de l’actualité. Avec une mesure spectaculaire au 2 avril 2019 : le remboursement jusqu’à 350€ (avec zéro « reste à charge ») du premier achat d’une prothèse capillaire sur prescription médicale, du fait des traitements d’un cancer.
Parlez-nous d’ADERANS France dans sa globalité !
ADERANS France aujourd’hui, ce sont 22 centres et 300 partenaires. L’entité existe depuis l’acquisition de l’enseigne Camaflex en mars 1992, suivie de celle de Any d’Avray 20 ans plus tard. Le concept Aderans Hair Center est arrivé en France en 2015, avec une réponse globale aux problèmes du cheveu et du cuir chevelu, en partenariat avec l’entreprise française Equilibre Hair Science, leader sur le soin capillaire depuis 1995.
Notre force, c’est d’être adossés au groupe japonais ADERANS, N°1 sur le marché mondial de la chevelure de remplacement, avec un énorme engagement dans la recherche, nous permettant de proposer des produits de pointe.
Des exemples d’actualité ? Actuellement en pré-lancement sur le marché français, la technique « Pim Point » consiste à nouer sur les cheveux une fibre capillaire qui les densifie de manière spectaculaire. Une offre nouvelle, dont le nom de marque est encore confidentiel, est en cours d’élaboration chez ADERANS France, en exclusivité.
Le groupe travaille également sur une fibre synthétique à base de protéines naturelles, qui va révolutionner le marché.
Concrètement, que proposez-vous à vos clients ?
Nous intervenons de la prévention à la correction, avec une palette de solutions « sur-mesure ». A ces femmes et ces hommes qui perdent leurs cheveux, nous commençons par offrir un diagnostic sur rendez-vous. Selon leurs attentes et leur pathologie éventuelles, nous leur décrivons les solutions techniquement possibles. Des traitements externes par des principes actifs ou des technologies comme la luminodermie s’avèrent souvent efficaces pour stabiliser la chute et stimuler la repousse.
Si la perte est définitive, on peut envisager des dispositifs esthétiques (dermo-pigmentation) ou des pratiques chirurgicales. A noter : Toutes les calvities ne sont pas éligibles à la greffe !
Pour un remplacement capillaire, les dispositifs vont de la perruque au complément capillaire (particulièrement adapté à la calvitie masculine), en passant par le volumateur des chevelures raréfiées.
Sylvie Brusco, directrice adjointe d’ADERANS France et experte reconnue, nous décrit l’implication de la société ADERANS France dans la nouvelle nomenclature de la Sécurité Sociale.
Faisant suite à de nombreuses tables rondes entre acteurs publics et privés, le « plan Cancer
Hollande » avait amené la décision de revaloriser le montant de remboursement de la Sécurité Sociale de 125€ à 250€. Outre sa présence active dans ces discussions, Aderans avait anticipé la fabrication d’une nouvelle prothèse capillaire répondant à des exigences techniques et qualitatives, dans le cadre de cette prise en charge à 250€. Dès 2016, tout semblait au point. Et pourtant... rien n’a changé, jusqu’à ce qu’Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé, reprenne la question en main, à l’été 2018. Au terme de nouvelles discussions, et d’une nouvelle mobilisation des acteurs du secteur, dont le Syndicat National de l’Esthétique Capillaire (SNEC), une décision du 6 mars 2019 a enfin revalorisé à 350€ le remboursement maximum de la Sécurité Sociale pour les prothèses capillaires, avec effet au 2 avril 2019. C’est une vraie révolution au bénéfice des patients et nous sommes profondément heureux de cette avancée majeure.
Les chiffres clés
• 120 000 à 150 000 : c’est le nombre des cheveux qui composent une chevelure
• 1cm par mois : c’est la vitesse à laquelle le cheveu pousse, soit une croissance supérieure à 0.3 mm par jour, et 12 cm en un an
• 50 à 100 : c’est le nombre de cheveux qu’on perd naturellement chaque jour
Partager :
