Exit les diam’s et autres chaînes en or. La nouvelle tendance des bijoux hip-hop est à la joaillerie fine. C’est ce que propose la marque Goldaia et son créateur Téhé Oula, qui développe des bijoux raffinés et élégants à destination des adeptes de la culture hip-hop. Des collections qui se veulent modernes et authentiques et qui portent un message : croire en son étoile. Entretien avec un créateur inspiré qui flirte déjà avec les étoiles…
Présentez-nous Goldaia !
Goldaia est la première marque de joaillerie fine, française, issue de la culture hip-hop et qui incite au développement personnel. Nous proposons des colliers ras-de-cou, des bracelets ou encore des boucles d’oreilles. Nos bijoux sont recouverts d’or 24 carats, 3 microns. Nous travaillons aussi avec du palladium, un matériau de plus en plus utilisé en joaillerie, très résistant et qui ne rouille pas.
Pour protéger les pierres, nous avons opté pour un serti rail. Tous nos cristaux et perles viennent de chez Swarovski, avec qui nous avons un partenariat.
Notre meilleure vente du moment, c’est le bracelet “Perles d’étoile”. Je l’ai imaginé et dessiné lors d’un séjour en Espagne.
Comme le reste de mes créations, il a ensuite été fabriqué par l’artisan joaillier Baldé Mussa.
Pourquoi se positionner à mi-chemin entre la joaillerie fine et le hip-hop ?
Goldaia ressemble à mon parcours. J’ai commencé en bas, je n’ai pas fait d’école de joaillerie ou de mode. J’ai réussi à graver les échelons grâce à mon travail, à des rencontres et des gens que le destin a mis sur ma route. J’ai donc connu des milieux différents, des cités du 93 (Villepinte – Les Merisiers) à des villes plus chics du 95 (l'Isle-Adam). C’est ce qui m’a permis d’imaginer une nouvelle manière de représenter la femme dans le milieu urbain. Loin des bijoux clinquants et bling-bling, j’ai voulu créer une mode de l’élégance, pour briser les plafonds de verre, sans oublier d’où on vient.
Quelles sont les valeurs que Goldaia véhicule ?
Nos valeurs sont portées dans le nom Goldaia.
Gold, c’est la matière noble, qui dure dans le temps et sur laquelle on peut compter. Elle représente la plus haute marche du podium, mais aussi tous les sacrifices qu’il faut faire pour l’atteindre.
Le premier A, c’est l’Attitude, le I, c’est l’Intelligence, le second A, c’est l’Assiduité.
C’est ça, le message de Goldaia : il faut croire en son étoile, persévérer, rester soi-même et construire en permanence. Notre marque veut inciter au développement personnel car il n’y a pas de plus grand luxe que de croire en vous-même et en vos projets.
Comment est-ce que Goldaia construit sa notoriété ?
Goldaia dispose d’une importante audience sur les réseaux sociaux, notamment Instagram et Facebook. Nous avons une communauté solide avec laquelle nous interagissons beaucoup. En 2020, nous avons lancé un casting pour trouver des modèles et plus de 5000 candidats ont répondu en moins d’un an. À chacun, nous avons posé la même question : pourquoi souhaites-tu travailler avec Goldaia ? Sur ces 5000 feedbacks, on s’est rendu compte que des termes revenaient régulièrement : Goldaia était vue comme créatrice de mixité, comme une approche nouvelle, moderne, dynamique de la joaillerie, dans laquelle beaucoup se reconnaissaient. C’est vraiment là qu’est notre ADN, et c’est en restant fidèle à ces valeurs et en les affirmant, que Goldaia construit sa communauté et sa notoriété.
Goldaia demain ?
En termes de bijoux, de nouveaux modèles sont en préparation et vont sortir en 2021, pour venir compléter notre collection “Victoire”.
Par ailleurs, un nouveau projet voit le jour le 21 mai 2021 : la parution d’un ouvrage : “L’art de croire en son étoile” – Tome 1. C’est un livre qui retrace les débuts de Goldaia, les messages que je veux faire passer, la manière dont mon “mindset” s’est formé. On y trouve aussi une partie “backstage”, pour permettre aux lecteurs d’entrer dans les coulisses de la marque et de découvrir des histoires personnelles que je n’ai encore jamais dévoilées.
Notre ambition à long terme, c’est de percer dans le haut-de-gamme. À l’horizon 2025, je veux être dans la joaillerie et avant 2030, dans la haute-joaillerie.
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