Voile plumetis, manche gigot, col châle, dentelle de Calais… sont autant de mots précis et poétiques qui dessinent la mode au fil des époques. Autant de coupes et de finitions que l’on retrouve aujourd’hui dans le vestiaire imaginé par Victoria Bonnamour, fondatrice de Bonâme, une marque inspirée par des femmes hors du commun dont la personnalité se drapait dans un style particulier.
Cinq femmes ont emporté l’imagination de Victoria, qui rappelle que le vêtement est pour la femme « une façon de se distinguer mais aussi de s’exprimer voire de brouiller les pistes ». Ainsi la chemise large empruntée aux hommes de la ligne George (pour George Sand) qui raconte l’ambiguïté d’une apparence, la jupe Cléo (ligne Cléo de Mérode) très longue et romantique, à porter décalée avec un débardeur, ou encore la blouse Colette en mousseline, des pièces en petites séries, toutes confectionnées à Paris et en région parisienne dans des chutes de tissus couture. Bonâme réveille en nous l’envie et le goût du beau vêtement.