Elle a grandi entre Alger et Paris, dans une famille d’artisans et d’artistes, sa mère lui cousait des pièces uniques, notamment en broderie, aiguisant la créativité de sa fille et lui insufflant une aspiration à la liberté. Elle a choisi le cuir comme matière pre-mière principale, le cuir qui se montre robuste ou souple, qui peut donner des pièces folkloriques ou futuristes. La jeune femme apprend à le travailler, se nourrit d’influences Amazigh, européennes, mau-ritaniennes, peules et confectionne des pièces d’une beauté singulière. La créatrice au nom évocateur Berberism traduit dans son art l’histoire du peuple berbère.
Elle donne naissance à des objets inspirés des cérémonies africaines, écoutant les codes imposés comme une exigence fertile. Ses bijoux, ornés de symboles de la culture berbère comme le Yaz (pour l’homme libre) ou le triangle (pour la femme, la Terre…), affichent les couleurs franches du Fauvisme chère à la créatrice.
Les masques et couronnes subjuguent, font tourner la tête ! Regardez, faites-vous une idée.
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